Emilia Dobrev n’a pas découvert la moto par hasard. Dès son plus jeune âge, elle accompagne son père, passionné de mécanique, sur les circuits amateurs. Ce sont ces moments partagés, entre odeur d’essence, vrombissements de moteurs et regards complices, qui éveillent en elle une fascination pour la vitesse. Elle ne pilote pas encore, mais elle observe, écoute, apprend.

À 12 ans, elle monte pour la première fois sur une mini-moto. Elle ressent l’adrénaline, le contrôle, la liberté. Elle commence à s’entraîner, à tomber, à recommencer. Rien ne l’arrête.

Dans le podcast Paroles de Femmes, elle confie :

« L’adrénaline est une drogue. On en veut toujours plus. »

Ce besoin de repousser les limites, de se dépasser, devient son moteur. À l’adolescence, elle intègre une école de pilotage, puis commence à participer à des compétitions locales. Malgré les regards sceptiques dans un milieu encore très masculin, elle s’impose par son style agressif, sa lecture du circuit et sa capacité à encaisser les coups.

Emilia ne cherche pas seulement à gagner, elle veut inspirer. En plus de ses performances sur piste, elle partage les coulisses de sa vie de pilote sur les réseaux sociaux, entre entraînements, réglages mécaniques et moments de doute. Elle milite pour plus de visibilité des femmes dans les sports mécaniques et collabore avec des marques qui partagent ses valeurs : authenticité, exigence, et audace.